En 2020, la nature a repris ses droits le temps des confinements ! Cela nous a rappelé l’équilibre fragile de nos systèmes et notre interdépendance avec elle …
Ne devrions-nous pas lui accorder plus d’attention et nous concentrer un instant sur sa fragilité ? Ce fut le thème du concours photo des Amis qui s’est tenu l’automne dernier.
Voici les 14 photos qui ont été retenues pour l’exposition “fragilité”. Pour participer au vote du “prix du public”, rendez vous sur notre page Facebook .
J’ai choisi cette image d’une libellule car cet insecte, comme les papillons, symbolise la fragilité. Fragilité de son corps frêle, fragilité de sa silhouette, fragilité car elle fait partie des espèces menacées de disparition. Fragilité du moment photographique car sitôt envolée, sitôt posée…Elle vole et virevolte en toute liberté. Fragile comme la Liberté. © J-M. Caschetta
C’est à nouveau une photo prise au téléphone portable car cela reste un “appareil” avec lequel j’aime bien explorer. La photo a été réalisée dans les salins de Villeroy, sur le lido de Thau en septembre dernier. Par cette image, j’avais envie de mettre en avant à la fois notre interdépendance avec les zones humides et leur fragilité. © O. Scher
Cette modeste fleur n’a subit aucun dommage et est ressortie de la séance de prise de vue sans aucun dommage. Photo prise sur place et sur pied (celui de la fleur) le principe étant de ne pas nuire aux sujets photographiés. ©
Moment fragile : grenouille laissant apparaître sa tête sous la végétation, pouvant disparaître à tout moment sous la surface de l’eau. ©
Cette libellule chassait sur la prairie puis le soir arrivant, elle est venue se reposer au dessus du Coly, magnifique petit ruisseau de Dordogne . Hélas, nous voyons de moins en moins de libellules comme les papillons d’ailleurs et cela nous inquiète. © J. Glaudion
Cette photo montre la fragilité du littoral Camarguais. Battues par les vents d’ouest violents, les tempêtes de Sud-est et les vents de Nord, les dunes de la plage de Beauduc sont constamment en mouvement. © F. Pavanello
Fragile, insouciant le poussin d’Avocette, découvre le monde et ses dangers, sous les yeux bienveillants de ses parents. © F. Pavanello
Le golfe de Gabès — une zone méditerranéenne dotée d’abondantes ressources biologiques et de riches écosystèmes côtiers, marins et d’eau douce, plus que 330 000 oiseaux d’eau hivernent chaque année. Zone côtière particulièrement exposée à des facteurs anthropogènes (surpêche, chalutage en eaux profondes et pollution par les eaux usées provenant de sources urbaines et industrielles) qui altèrent ses caractéristiques naturelles. © H. Azafzaf
Le philosophe chinois Lao-Tseu a dit “Dureté et rigidité sont compagnons de la mort. Fragilité et souplesse sont compagnons de la vie.” Cette photo, prise dans la ville de Monastir au centre de la Tunisie, illustre bien cette citation, avec la composante dure qui sème la mort, effet de l’urbanisation qui vient envahir et prendre place au milieu de la fragilité de nos zones humides, sensibles, riches en biodiversité, en écosystèmes, bref, en VIE. Il est temps que la Tunisie prenne soin de cette vie ! © S. Dorai
En cette matinée d’été, une brise chaude souffle sur les anciens salins. Dans cet environnement aride et hostile, une jeune Gravelot à collier interrompu se confond parmi les boules d’écume qui s’envolent poussées par le vent. © S. Ceyte
Entre terre et ciel, le niveau de l’eau détermine qui reste en scène, en sort ou y entre. Heureusement la nature est pleine de ressources. La vie renait après chaque changement, s’adapte, se transforme… pour peu qu’on lui en laisse le temps. © J. Hersen
La fragilité de certaines espèces laisse entrevoir que leur survie dépend de comment l’Homme agit vis à vis de Dame Nature et que quoi qu’il en est : on fait toujours face à nos actes et à notre destin… “ Alone ...
Notre planète est un présent qui nous est offert, mais un présent dont il faut prendre soin en raison de la fragilité de son équilibre. L’eau, une ressource renouvelable mais fragile, indispensable et vitale pour l’existence et la survie de notre humanité. © D. Castelain
La photo est prise dans mon jardin, après un orage, au bord d’une mare que j’ai créé il y a quelques années, alimentée par l’eau de pluie, pour favoriser la biodiversité. La toute nouvelle libellule vient de sortir de son exuvie encore à proximité et tente de se sécher. Quelques minutes plus tard ses ailes seront déployées et sa nouvelle vie démarrera vraiment. © S. Jouon